Une vague de réactions circule actuellement dans les milieux sociaux et citoyens au sujet de la situation sécuritaire persistante à l’Est de la République Démocratique du Congo. Face à la résilience de certains groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, des voix issues de la société civile, de plateformes citoyennes et même de certains analystes plaident pour des ajustements au sommet de l’armée.
Dans ce débat, le nom du Lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny, actuel gouverneur militaire de l’Ituri, revient avec insistance. Son action jugée « efficace et méthodique » dans la pacification progressive de l’Ituri est largement saluée. Plusieurs observateurs estiment que son approche mixte, alliant opérations militaires ciblées et dialogue communautaire, pourrait être élargie à l’ensemble du pays s’il était placé à la tête de l’état-major général des FARDC.
De même, le Lieutenant Jules Ngongo, actuel porte-parole du secteur opérationnel en Ituri, est cité comme modèle de communication stratégique militaire. Certaines opinions suggèrent son élévation au grade de colonel et sa nomination comme porte-parole national des FARDC, estimant que sa rigueur, sa clarté et sa proximité avec les médias renforcent la confiance entre l’armée et la population.
Ces propositions, bien qu’émanant de la base, traduisent une attente croissante de réformes profondes dans la gestion sécuritaire du pays, à l’heure où la paix durable dans l’Est demeure l’une des priorités du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Olivier Bahemuka
