
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo procédera, ce vendredi 20 juin 2025, à l’élection de son nouveau président. Cette désignation s’inscrit dans le cadre des dispositions légales régissant le fonctionnement de cette haute juridiction, à la suite de la fin du mandat du président sortant ou d’un éventuel réaménagement statutaire.
Composée de neuf juges, la Cour constitutionnelle constitue le garant ultime de l’ordre constitutionnel dans le pays. Le vote du président se fait à bulletin secret, exclusivement par les membres de la Cour.
Selon des sources proches du greffe, plusieurs candidatures seraient en lice pour la présidence, bien qu’aucune liste officielle n’ait encore été rendue publique. En coulisses, les tractations se multiplient, tandis que les analystes politiques suivent de près l’issue de ce processus aux implications majeures.
Le futur président aura la responsabilité de piloter des dossiers sensibles, notamment les contentieux électoraux, le contrôle de constitutionnalité des lois, ainsi que les éventuelles procédures de destitution du chef de l’État.
À moins de 48 heures du scrutin, l’attention nationale converge vers le siège de la Cour constitutionnelle à Kinshasa, où se jouera une étape clé du calendrier institutionnel congolais.
Cette élection intervient dans un contexte marqué par de fortes attentes citoyennes en matière de justice, de transparence et d’équilibre des pouvoirs, à l’approche des prochaines échéances politiques.
Felly Ephraim Lukodi
