L’Ituri peut retrouver sa dignité et sa stabilité. Encore faut-il que ses filles et fils, toutes communautés confondues, acceptent de se tendre la main. Dans ce climat fragile, des leaders coutumiers, politiques et communautaires s’engagent pour redonner espoir à une population meurtrie. Exemple avec le Chef de secteur de Walendu-Djatsi, Gudza Kiza Justin, dont les efforts pour la cohésion méritent d’être salués.
Dans une province longtemps secouée par des tensions communautaires et des conflits armés, la recherche de la paix reste un chantier prioritaire. En Ituri, les voix qui appellent à l’unité se font de plus en plus entendre. Parmi elles, celle du Chef de secteur de Walendu-Djatsi, Gudza Kiza Justin, se démarque par son engagement constant en faveur du vivre-ensemble. Soutenu par plusieurs couches sociales, y compris la base de l’UDPS dans la Grande Orientale, ce chef coutumier plaide pour une Ituri réconciliée, debout et tournée vers l’avenir.
Depuis sa prise de fonction, le Chef Gudza Kiza Justin met en avant une approche de proximité. Présent aux côtés de sa population, il fait de la cohésion sociale entre Lendu, Hema et d’autres communautés une priorité. Malgré des résistances et des tentatives de sabotage de ses efforts, il continue de porter haut le flambeau de la paix, en synergie avec les autorités militaires de l’État de siège et les partenaires de bonne volonté.
Ce soutien s’élargit même aux bases politiques, notamment celle de l’UDPS dans la Grande Orientale, qui reconnaît les efforts du chef Gudza et appelle à une solidarité générale autour des initiatives de paix. Le vivre-ensemble devient alors une exigence morale, politique et sociale. Le tissu communautaire, fragilisé par des années de conflit, doit être réparé avec patience, dialogue et responsabilité collective.
L’Ituri a trop souffert des conflits, des divisions communautaires et de l’instabilité. Aujourd’hui, à travers des leaders engagés comme le Chef de secteur Gudza Kiza Justin, une nouvelle dynamique se dessine, axée sur la réconciliation, la cohésion sociale et la paix durable. Mais cette vision ne peut se concrétiser qu’avec l’implication de tous : autorités coutumières, animateurs de l’État de siège, gouvernement central et chaque citoyen.
C’est en dépassant les blessures du passé, en rejetant les manipulations et en unissant les forces autour d’un idéal commun, que l’Ituri pourra se relever. La reconstruction de cette jeune province passe inévitablement par l’unité, le dialogue et le respect mutuel.
Olivier Bahemuka
