Cette déclaration s’inscrit dans la continuité d’une réunion stratégique tenue le 27 octobre dernier à Masumbuko, sous l’égide du commandement du secteur opérationnel des FARDC. Plusieurs chefs de chefferies et de secteurs y avaient été conviés pour réaffirmer leur responsabilité dans la restauration de la paix.
S’exprimant devant la population, Gudza Kiza Justin n’a pas mâché ses mots. Il a mis en garde les récalcitrants, affirmant que l’armée ne resterait pas passive : « Ceux qui refuseront de déposer les armes subiront la puissance de feu des forces armées », a-t-il prévenu.
Cette prise de position s’aligne sur la stratégie de l’état de siège conduite par le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny. Une approche qui combine dialogue avec les acteurs communautaires et fermeté face aux groupes armés.
Dans un contexte sécuritaire encore instable, cette mobilisation des autorités locales apparaît comme un levier déterminant pour ramener les milices à la raison et favoriser un retour progressif à la paix.
Olivier Bahemuka
