Le député national de Faradje, l’honorable Andrito Alendo Étienne, a exprimé sa vive inquiétude face à la détérioration alarmante des infrastructures routières dans la province du Haut-Uele. Lors d’une déclaration à la presse locale, il a particulièrement dénoncé l’effondrement du pont Nzoro, un axe stratégique reliant les territoires de Watsa et Faradje, dont l’interruption perturbe gravement la circulation entre le Haut-Uele et l’Ituri.
Depuis la rupture de cet ouvrage, plus de 150 véhicules sont immobilisés de part et d’autre de la rivière. Les conducteurs contraints d’utiliser un bac doivent s’acquitter de frais variant entre 300 et 350 dollars américains, un tarif jugé prohibitif par la population locale. Cette situation a entraîné une flambée des prix sur les marchés, une pénurie de produits de première nécessité et de sérieuses difficultés pour les opérateurs économiques.
Sur le terrain, plusieurs autres axes sont également impraticables. L’axe Faradje-Watsa est notamment bloqué au niveau du village Kpodho, situé à 11 kilomètres du centre, où aucun moyen de transport ne peut circuler. Quant à l’axe Aba-Faradje, long de 67 kilomètres, seuls 11 kilomètres ont été réhabilités en huit mois, avant l’arrêt complet des travaux.
Face à cette crise, le député Andrito Alendo appelle les autorités nationales et provinciales à intervenir de manière urgente et concrète. Il insiste sur la nécessité de réhabiliter ces voies pour désenclaver les territoires affectés, relancer l’économie locale et alléger les souffrances des populations, premières victimes de cette dégradation prolongée.
Liandema Tasile
