
Twa (territoire de Kwamouth), 15 juin 2025 Dans une ambiance chargée d’émotion et de symboles, le village de Twa, à une dizaine de kilomètres de Masiambio (province du Maï-Ndombe), a accueilli ce dimanche une messe de réconciliation entre les communautés Teke et Yaka, longtemps déchirées par des tensions intercommunautaires dans le Grand Bandundu.
Organisé par l’Église catholique de Masiambio, en partenariat avec l’état-major des opérations militaires NGEMBA, cet événement s’inscrit dans une dynamique de paix durable et de cohésion sociale, soutenue par les Forces armées de la RDC (FARDC). Le général-major Moyo Rabbi Richard, commandant de l’axe Bagata-Kwamouth, a mobilisé des moyens logistiques pour faciliter la participation des fidèles des deux communautés, dans un esprit de fraternité retrouvée.
Des délégations venues du village voisin de Shomaku majoritairement composées de chrétiens catholiques — ont rejoint la cérémonie. Celle-ci a été ponctuée de chants, d’homélies marquantes et de gestes forts de réconciliation.
« Il est temps que les enfants du Grand Bandundu déposent les rancunes et se tiennent la main pour reconstruire l’avenir », a proclamé le prêtre, sous les regards émus de l’assemblée mêlant civils et militaires.
Il s’agit de la deuxième initiative de ce type menée par les FARDC dans le territoire de Kwamouth, dans le but de restaurer la confiance et de briser le mur de la méfiance entre les “frères ennemis” Teke et Yaka.
Les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes de ce processus, dans l’espoir que la voix du dialogue supplante définitivement celle des armes.
Rédaction
